dimanche 31 mars 2013

Fruits et fleurs pour le printemps

Pour le marché de printemps dont j'ai dernièrement parlé, j'avais réalisé quelques bijoux que je n'avais encore pas pris le temps de mettre sur la boutique... Voilà qui est fait. Et voici quelques photos ici bas...

(et maintenant, je file à la mer avec monsieur !)











vendredi 22 mars 2013

Calais, nouvelles en vrac

Qu'il est doux d'être chez Môman (Blanchette) et Dédé... ! Et plus globalement à Calais (Heimat)...
Je n'ai pas le temps de respirer... Et dimanche matin, c'est déjà le retour, mais j'aurais vu du beau monde et de belles choses et c'est sacrément appréciable !

D'abord, court retour sur le terrain de distrib avec l'équipe de SALAM. Les migrants sont très nombreux en ce moment et la trêve hivernale n'est qu'administrative, il fait toujours aussi moche et humide :-(... 
J'y ai passé peu de temps et y retournerai coûte que coûte demain, peut-être ce soir... A suivre...

La problématique, je l'ai toutefois retrouvée au musée des beaux-arts de Calais où se tient jusqu'au 14 avril une très belle exposition de photo contemporaine "Voices of the sea", que je suis allée voir avec Claire. Rien que l'affiche m'a interpellée, avec son cliché de Martin Parr issu du reportage "One day trip" (thématique : la venue des Anglais à Calais et les environs pour faire les courses, notamment le plein d'alcool). De A à Z, cette visite m'a plu : des photos de travaux pour le Tunnel où les effets de matière sont parfois très forts (Philippe Lesage) à  celles du camp de Sangatte grand format (Jacqueline Salmon) en passant par les paysages portuaires et marins (Joseph Koudelka) et images sociologiques (Franck Bernhard, Martin Parr, Allan Sekula)... 
La liste des photographes et aspects traités n'est pas exhaustive, mais je conseille à toute personne qui en a l'occasion de se rendre à cette expo, qui grâce aux subventions, est accessible à demi-tarif pour tous : une belle aubaine !


Sinon, c'est avec tristesse que j'ai appris les difficultés et fermeture prochaine de l'unique boutique spécialisée dans les loisirs créatifs dans la Cité des Six Bourgeois, le comptoir d'Eloïse. Le centre ville Nord de Calais est en travaux depuis plus d'un an et ce n'est pas fini, au grand désespoir de petits commerces qui voient leur clientèle se décourager pour se rendre dans les magasins. Ainsi, pendant encore deux semaines, c'est liquidation des stocks avec remise de 40%...


Enfin, comme d'habitude quand je suis ici, je récupère plein de trucs que l'on me met de côté. Voici la première fournée des choses que m'a conservées l'entourage.
Rod m'a récupéré des chutes de cuir qui auraient dû rejoindre la poubelle, ça aurait été dommage !


Maman, quant à elle, m'a mis de côté des vieux tampons à personnaliser. De très beaux objets !
 





















Aussi, elle m'a offert un mini meuble à tiroirs tressés en fer forgé et mosaïque... et j'ai pu remplir les tiroirs de vieux bijoux à démantibuler et d'anciennes dentelles de Calais magnifiques !




Elle m'a donné deux petites étagères pour tableaux, livres ou objets fins. Une fois nettoyées, poncées et peut-être repeintes, elles trouveront sans aucun problème leur place quelque part chez moi ! :-)


Enfin, au garage, c'est avec le souvenir de Papa et ce qu'il a mis de côté toute sa vie que j'ai eu rendez-vous. Il était fou de cartes postales anciennes et vieux papiers, comme je l'ai déjà évoqué. Et malgré un dégât des eaux qui a détruit une bonne partie de ses collections, il reste pas mal de jolies choses. Voici quelques éléments récupérés : des planches de motifs russes, arabes, des 19e et 20e siècles, des cartes anciennes et patron de couture...


Je pense que j'en suis au début de mes récup. Je vais passer une partie de l'après-midi à la cave, continuer dans le tri dans mes affaires, et d'autres... Je tâcherai de partager les nouvelles trouvailles s'il y en a : à suivre ! ;-)
Bon après-midi à toutes et tous !

lundi 18 mars 2013

Un stand avec Luciole Caracole


Hier, dimanche, Luciole Caracole et moi tenions un stand ensemble dans un marché de printemps, près de Calais. Dédé, l'ami de Maman est président du Syndicat d'Initiative de cette petite ville et m'avait proposé de participer à son marché avec mes bijoux. J'ai tout de suite pensé à la copine et on s'est inscrites toutes les deux.

Pour être tout à fait honnête, nous n'avions rien à faire dans ce marché. Peu de monde, nos objets ne correspondaient pas vraiment au public (sauf peut-être à quelques personnes). La moyenne d'âge étant assez élevée, nos styles s'avéraient plutôt décalés. Et puis, nous sommes tombées sur quelques personnes pas forcément bienveillantes.

Le positif quand même, c'est que nous avons rarement l'occasion de passer du temps ensemble. Lucile et moi nous connaissons depuis les cours de néerlandais à fac de Boulogne-sur-Mer, nous nous sommes découvert beaucoup de points communs, mais très vite, géographiquement, nos route se sont séparées. Maintenant nos relations sont essentiellement numériques !

Nous avons également rencontré quelques personnes sympas. Moi je note la visite d'une de mes profs du collège, qui m'a initiée aux loisirs créatifs il y a presque 20 ans et avec qui je passe l'après-midi mercredi (bonheur !!).

Enfin, en ce qui me concerne, j'avais un stand de bijoux pour la première fois et si j'ai apporté un soin particulier à la présentation de mes quelques objets, j'ai pu cerner les manques et aspects à améliorer.
Toute la semaine, j'avais préparé : cartes de visite (tampons), boîtes de présentation (emballages de fromage peints et tamponnés), présentoir à bracelet (j'ai pas pris de photo, tiens. Il est en carton, et Jean, le beau-frère va m'en faire un en bois !), objets de déco rassemblée etc.
J'avais aussi fait de nouveaux bijoux que je mettrai bientôt en boutique.


J'ai aussi pris quelques photos des créations de Lucile, Luciole Caracole, qui ne se contente pas de reproduire des modèles présentés dans les livres et magazines, mais créé des modèles complètement originaux. Et puis, ses bonnets, écharpes, mitaines... sont faits de laine de vrais moutons (et pas issue de méthacrylate de méthyle !!!) : mohair, bio, cachemire etc.
Mieux que des longs discours, des photos :

dimanche 10 mars 2013

Gobbolino, le chat de sorcière

Voici ma modeste contribution au battle de tampons lancé par Laëtitia du blog "Ça veut dire la joie".


Illustration tirée du magazine
En 1985, la revue "Raconte-moi des histoires de Noël", hors-série n°3 paraît et Papa et Maman nous l'achètent. En plus du magazine, il y a la cassette, grâce à laquelle on peut écouter les histoires, même quand les parents n'ont pas envie de lire ! :-)

J'ai 2 ans, Céline 4, bientôt 5 et j'ai davantage d'impressions que de souvenirs de cet instant fatidique, où les parents décident de nous faire écouter l'histoire "Le Noël de Gobbolino". Je nous imagine, le soir, prêtes à dormir, sous notre couette, la tête sur nos peluches en toile de parachute, dans notre chambre partagée au papier peint fleuri. Les parents appuient sur le bouton au petit triangle du radio-cassette et nous laissent écouter l'histoire.

Illustration tirée du magazine
Un petit chat, Gobbolino, qui n'est plus considéré comme un chat de sorcière est invité par des enfants à chanter des cantiques avec eux le soir de Noël. Les autres chats chantent mal et ne sont pas invités. Jaloux, ils décident de faire peur aux personnes profitant des cantiques en hurlant d'une voix inquiétante : "Attention ! Méfiez-vous ! Gobbolino est un chat de sorcière ! Gobbolino est un chat de sorcière !" Les gens prennent peur et ferment la porte...

Céline et moi aussi, et on se cache sous la couette... Le reste de l'histoire, on ne l'entend plus, sauf les "Gobbolino est un chat de sorcière" qui reviennent pour nous rappeler que nous sommes des petites filles peureuses. Pendant longtemps, cette histoire est une véritable source d'inquiétude pour la frangine et moi !

Plus grande, en mesure d'écouter l'histoire, je me penche sur ce Gobbolino et découvre qu'il est d'abord le héros d'un roman pour enfants d'Ursula Moray Williams, publié pour la première fois en 1942 (première image, ci-dessous, source : wikipedia). Il est bien plus tard retranscrit sous forme d'histoires dans la série "Raconte-moi des histoires".
J'ai cherché à l'acheter en anglais, lors de mes séjours outre-Manche, mais je ne l'ai jamais trouvé. Aujourd'hui, j'ai passé la commande sur Internet, livraison dans quelques jours (seconde image ci-dessous, version récente)


Et aujourd'hui, mon hommage à cette histoire troublante en tampons :-)
A savoir : Gobbolino est un chat noir qui a une patte blanche et les yeux bleus... Il ne pouvait vraiment pas être un chat de sorcière ! 
J'ai choisi de faire un croquis à partir d'une photo de vrai chat, et d'enlever ce côté bon enfant de toutes les illustrations de ce fameux Gobbolino afin de rendre l'ambiance tendue que l'histoire a provoqué quand nous étions enfants.
Au passage, j'embrasse ma sœur et salue les fans de Gobbolino et de la série "Raconte-moi des histoires", que je sais nombreux !

 


Ah j'allais oublier ! En faisant des recherches d'images, j'ai trouvé ces pochettes de 45 tours racontant aussi l'histoire de Gobbolino (tous les volumes sont en vente sur Priceminister, mais je n'ai pas le budget !). Les illustrations sont superbes. Je vous les mets :



 
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